Comment le coaching m’a aidée à mieux vivre mon hypersensibilité : le vécu de Morgane, 25 ans

Morgane a accepté de partager son parcours avec l’hypersensibilité.

Son témoignage brut, sans filtre, montre comment un accompagnement peut libérer la puissance d’être soi. Un message d’espoir pour celles et ceux qui se sentent « trop ».

« Valérie m’a accompagnée et m’a vraiment remise en actrice principale de ma vie. « Soi-même » est la personne la plus importante et il est profondément nécessaire de prendre le temps de se cerner. Parfois, se trouver c’est perdre des personnes plus ou moins proches, déménager, changer son hygiène de vie. C’est douloureux, mais se connaître est un tremplin. Grâce à cet accompagnement, j’ai acquis une manière de réfléchir sur moi, sur ce que je fais et sur ce que j’ai envie d’atteindre.

Le coaching m’a apporté des ressources pour pouvoir mieux m’analyser, réfléchir sur ce que je ressens et m’a permis de prendre du recul sans trop m’emporter dans l’émotion du moment. Je sens qu’avec le temps, j’arrive à intégrer de plus en plus cette sublime théorie que l’on me transmet et ça fait du bien de se sentir éclore.

Au moment où j’écris ce témoignage, je suis en camp scout avec des animateurs que je ne connais pas, avec 70 jeunes que je ne connais pas et qui n’ont jamais fait de scoutisme. Une semaine de camp découverte pour laquelle j’ai posé des jours de congés. Encore un énième engagement sur lequel je me lance car je suis portée par ce qui me passionne et la demi-mesure n’est pas un concept que j’arrive à appliquer pour moi.

Où se trouve l’hypersensibilité dans tout ça ?
Elle se trouve dans l’émotion que je ressens quand une personne qui a des difficultés à l’école depuis toujours se met à gérer l’allumage et l’alimentation du feu comme s’il avait fait ça toute sa vie, quand un enfant me demande en sortant de sa tente le matin ce qu’il peut faire pour aider alors que ses parents ne croyaient pas qu’il voudrait faire des services pour les autres.

Cette difficulté à trouver l’équilibre, l’endroit où mes valeurs sont respectées et la demi-mesure, est une sorte de handicap car elle se retrouve dans tous les aspects de ma vie. Dans les relations sociales, amoureuses ou amicales, dans la recherche d’un travail et dans mon rapport à moi-même. C’est tout ou rien. Débordant ou indifférent.

Mon chemin en ce moment est d’être une amie pour moi qui puisse me rassurer quand je ressens trop d’émotions. Dans le métro quand il y a trop de monde, quand il y a trop de mouvement autour de moi, quand la fatigue est trop grande pour agir, quand je n’arrive pas à faire mon sac, quand l’euphorie devient incontrôlable.
La peur d’être trop pour les autres… J’y pense tous les jours.

Ce que je retiens de ce que je vis en ce moment est que parfois, le changement, le déplacement de soi, permet de débloquer une situation et d’avoir plus de place pour mieux vivre ses émotions. J’habite à Paris (pourtant je déteste Paris) car le CDI que j’ai trouvé propose un logement aux salariés. Mais j’ai trouvé un travail qui respecte mes valeurs, ma fatigue, ma capacité à faire ou non certaines choses et prend réellement en considération ce que je ressens.
Du côté des relations, j’apprends à comprendre avec qui et dans quelle relation je mets mon énergie. Pas facile. Et il ne faut pas s’oublier.

Aujourd’hui, je me sens alignée, ancrée dans le sol quand je marche, amoureuse, chanceuse.
Je peux être « trop » (moi en somme) avec les personnes qui m’entourent, et ces personnes sauront me dire à temps où sont leurs limites. J’ai confiance en elles et je remarque que c’est un point important pour me sentir stable.

Est-ce que je me sens stable dans ma vie ? En ce moment oui !

Quand je me retourne, je vois que mon chemin vers cette stabilité a été très compliqué. Mais quel bonheur de voir où j’en suis arrivée et que c’est possible de ressentir tout ça en étant acceptée !

Merci d’avoir lu ces lignes. Et si on se ressemble, tu n’es pas seul.e.

À chacun(e) d’entre vous, j’ai envie de dire… « Tu es essentiel(le) à ce monde, même s’il paraît à la dérive, tu portes beaucoup mais tu vois des choses invisibles pour les autres. Merci pour ce que tu vois, pour ce que tu es toi, merci pour ce que tu apportes à ceux qui t’entourent. Je te vois. » Morgane

Comme Morgane, je crois fermement que l’hypersensibilité n’est pas une faiblesse, mais une clé.
Si son histoire résonne en vous, osons en parler 🌱.

Ensemble, nous explorerons comment transformer vos émotions en alliées.

« Parfois, il suffit d’un premier pas pour se sentir écouté.e. » »

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Comment le coaching m’a aidée à mieux vivre mon hypersensibilité : le récit de Morgane, 25 ans