đŸ§˜â€â™€ïžEt si votre corps Ă©tait votre meilleur coach ? ✹

Pourquoi écouter son corps peut tout changer 


 

Notre corps est bien plus qu’une simple enveloppe.

Il est Ă  la fois le socle invisible qui porte nos projets, le miroir de notre estime de soi et un guide silencieux pour nos dĂ©cisions. Pourtant, combien de fois le traitons-nous comme un ennemi ? « Je devrais maigrir », « Je suis trop fatiguĂ©(e) », « Mon corps ne me ressemble pas » 

Ces pensĂ©es, souvent nourries par le regard des autres ou les rĂ©seaux sociaux, nous Ă©loignent de l’essentiel : Ă©couter ce que notre corps a Ă  nous dire.

Imaginez un instant que votre corps soit un alliĂ©, un partenaire qui vous aide Ă  vivre sereinement, Ă  prendre des dĂ©cisions justes, et mĂȘme Ă  vous rĂ©concilier avec vous-mĂȘmes ?
Dans un monde oĂč l’on valorise avant tout la performance mentale, le corps est souvent rĂ©duit Ă  une variable d’ajustement. Pourtant, il devrait ĂȘtre notre premier terrain de jeu pour nous permettre de nous dĂ©velopper.

 

💱 Le corps, socle invisible de notre Ă©quilibre

On parle beaucoup de « dĂ©veloppement personnel », mais rarement de dĂ©veloppement corporel. Pourtant, sans un corps Ă©coutĂ© et respectĂ©, mĂȘme les meilleures intentions s’effritent. La fatigue chronique, les tensions musculaires ou les troubles digestifs ne sont pas des dĂ©fauts Ă  corriger, mais des signaux Ă  dĂ©coder.

Combien de fois avez-vous ignorĂ© une douleur persistante ou une fatigue tenace, en vous disant « C’est vraiment pas le moment d’ĂȘtre malade, je prends un doliprane et ça va passer plus vite » ?

Votre corps, lui, ne ment jamais. Un torticolis peut refléter une difficulté à faire un choix, des épaules tendues un poids invisible que vous portez.

Le coaching ne consiste pas Ă  « rĂ©parer » ces signaux, mais Ă  apprendre Ă  les Ă©couter – comme on Ă©couterait un ami qui nous murmure : « Attention, quelque chose ne va pas. »

Les maladies s’installent souvent quand la conscience n’a pas entendu le message, comme si le corps devait augmenter le volume de la douleur jusqu’à ce qu’elle soit prise en compte.

 

đŸ”» 2 outils pour agir
  • Instaurer des micro-pauses : 5 minutes d’étirement, une pause cafĂ© sans Ă©cran, ou simplement fermer les yeux pour respirer. Ces petits moments permettent de prĂ©venir l’épuisement et de rester Ă  l’écoute de vos besoins.
  • Le scan corporel : 5 minutes par jour pour identifier oĂč se logent les tensions. Prenez un moment pour vous poser et observer ce que votre corps essaie de vous dire.
đŸ”» Pourquoi c’est important ?

Bouger libĂšre les tensions et clarifie l’esprit. Pas besoin d’ĂȘtre un(e) sportif(ve) aguerri(e) : la marche, le yoga ou une balade en nature sont des moyens de bouger tout en rĂ©flĂ©chissant. Les prises de conscience et leur digestion se font souvent plus facilement quand on est en mouvement.

D’ailleurs, je propose, quand le temps le permet, des sĂ©ances de coaching en pleine nature – un moyen de concilier mouvement et rĂ©flexion.

 

💱 Le corps et l’estime de soi : miroir ou prison ?

Les rĂ©seaux sociaux, les injonctions sociales (« Sois mince ! », « Sois jeune ! », « Sois performant(e) ! ») et notre propre dialogue intĂ©rieur transforment souvent notre corps en terrain de bataille. « Je ne suis pas assez bien », « Je devrais changer », « On me regarde »  Ces pensĂ©es crĂ©ent une dĂ©connexion entre notre corps rĂ©el et l’image que nous en avons.

Le piĂšge : Confondre l’image que l’on donne (aux autres, au travail, sur les rĂ©seaux) et l’image que l’on a de soi.

RĂ©sultat ? On passe plus de temps Ă  se demander « Comment je suis perçu(e) ? » qu’à se demander « Comment je me sens ? ».

 Ce n’est pas qu’un problĂšme d’adolescent(e) qui se sent mal dans sa peau : j’en veux pour preuve les cercles que j’anime avec des femmes de plus de 60 ans ou avec des hommes, oĂč ces questions reviennent souvent.

 

đŸ”» Se rĂ©concilier avec son corps, c’est aussi apprendre Ă  poser des limites.

 Les profils « sois parfait », « fais des efforts » ou « sois fort » ont souvent du mal Ă  Ă©couter leurs besoins et Ă  accepter leurs limites. Pourtant, ignorer ces signaux, c’est risquer le burn-out.

đŸ”» Comment prendre du recul ?
  • Revisiter ses croyances : remplacer par exemple « Je devrais ĂȘtre plus mince » par « Mon corps me permet de vivre, je peux l’aimer tel qu’il est. »
  • Distinguer les faits des interprĂ©tations : « Mon ventre est rond » ≠ « Je suis nul(le). »
  • Modifier son dialogue intĂ©rieur : Remplacer « Je devrais » par « J’ai le droit de » ou « C’est important pour moi de  ».
  • S’inspirer d’un modĂšle externe : Comme cette cliente qui me disait : « La seule solution que j’ai trouvĂ©e pour traverser la plage en maillot de bain, c’est d’imaginer que je suis Beyoncé  et ça marche ! »
đŸ”» Pour commencer dĂšs aujourd’hui ..

> Observez : Sans jugement, notez une sensation physique récurrente cette semaine.
> Écoutez : Demandez-lui : « Qu’est-ce que tu essaies de me dire ? »
> Agissez : Offrez-lui une petite attention (un étirement, une pause, un merci). 

 

💱 Le corps, une boussole pour nos dĂ©cisions

Votre corps connait souvent la rĂ©ponse avant votre tĂȘte.

Un serrement d’estomac face Ă  une offre d’emploi, une lĂ©gĂšretĂ© aprĂšs une conversation difficile, une Ă©nergie retrouvĂ©e aprĂšs une dĂ©cision longue Ă  prendre


Ces sensations sont des indices.

Comme Claire, 38 ans, qui hĂ©sitait Ă  quitter un travail qui l’épuisait. « Sur le papier, c’était le job de mes rĂȘves », me disait-elle. Mais son corps, lui, disait autre chose : migraines les dimanches soirs, mains moites Ă  l’idĂ©e de retourner au bureau, avec toutes les Ă©motions associĂ©es : peur, dĂ©couragement, frustration
 En apprenant Ă  Ă©couter ces signaux, elle a compris qu’elle devait changer si elle ne voulait pas « y laisser sa peau », et elle a osĂ© quitter ce job – et ne l’a jamais regrettĂ©.

 

đŸ”» 2 outils pour commencer Ă  mieux Ă©couter votre corps
  • La technique du « oui/non corporel » : Fermez les yeux, posez-vous une question (« Dois-je accepter ce projet ? »), et observez les sensations qui Ă©mergent. Une ouverture dans la poitrine ? Un poids sur les Ă©paules ? Votre corps a dĂ©jĂ  une rĂ©ponse.
  • La respiration comme ancre : Avant une dĂ©cision, prenez 3 respirations profondes en posant une main sur votre ventre. « Qu’est-ce que mon corps me dit, lĂ , maintenant ? »

 

En conclusion


Votre corps n’est ni un projet Ă  amĂ©liorer, ni un ennemi Ă  combattre !
C’est un territoire Ă  explorer, Ă  Ă©couter, et Ă  aimer – tel qu’il est. Se rĂ©concilier avec son corps, le respecter, c’est 


  • ArrĂȘter la guerre : Cesser de le critiquer pour ce qu’il n’est pas, et commencer Ă  le remercier pour ce qu’il vous permet de vivre.
  • L’écouter sans jugement : Comme un ami qui vous murmure des vĂ©ritĂ©s inconfortables, mais nĂ©cessaires.
  • En faire un alliĂ© : Pour vivre plus sereinement, prendre des dĂ©cisions alignĂ©es, et mĂȘme
 mieux aimer les autres.
Et vous, que vous dit votre corps aujourd’hui ? đŸ©ș

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PHOTO © Freepik

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