LE JOUR OÙ...

Cette rubrique a pour objectif de vous partager des moments clé d’une vie, le jour où… un homme ou une femme a pris conscience qu’il était temps de changer. Cela tient souvent à pas grand chose, une rencontre, une phrase, une intuition …

Peut être ces témoignages vous toucheront-ils, pourront-ils déclencher votre changement, si bien sûr il est salutaire, pour mieux comprendre le chemin qui mène à vous, celui de la sérénité.

“Le jour où j’ai décidé de passer à l’action pour améliorer ma relation aux autres …”

” La vie n’étant pas un long fleuve tranquille, j’ai eu le droit à mon lot de cailloux dans les chaussures, que j’ai commencé à ramasser dès l’enfance, comme nombre d’entre nous.

Arrivée à l’âge adulte, j’ai très vite décidé de tourner des pages, vider mes godasses, mettre fin à des processus ancrés. Je me suis lancé dans des psychothérapies, avec une psychiatre d’abord, puis après une pause, reprise avec une psychologue, puis, quand le burn-out est arrivé, de nouveau avec un psychiatre. J’ai beaucoup avancé dans ma tête, beaucoup compris.
Pourtant, 5 ans plus tard, j’en suis toujours au même point. J’ai compris, mais je n’ai pas changé ! Intellectuellement je sais, pourtant je continue de me saboter. Et cela impacte ma relation aux autres.

Les autres me faisaient peur. Je n’arrivais plus à les aborder, à faire confiance, à les accepter. J’ai commencé à décrocher du monde du travail, à m’isoler dans ma petite « prison dorée ».

Et la vie a placé le coaching et Valérie sur mon chemin. C’est le jour où j’ai décidé de passer à l’action. Ce n’est plus seulement un travail de compréhension intellectuelle, c’est une mise en mouvement. Découvrir des outils simples, puis les apprivoiser, les utiliser et constater les résultats.

J’ai travaillé concrètement sur mes besoins, mes talents, mes plaisirs, mes envies. Me connaitre me permet de me sentir plus forte, de développer une confiance en moi. Je ne suis plus dans un combat contre l’autre, mais dans une relation où je connais mes limites et peux les poser.

J’ai découvert également les différents « jeux » qui se mettent en place et comment les contrer, entre autres grâce à la communication non violente.

Il y a 5 ans commençait la rupture sociale avec le burn-out, apothéose de ma peur de m’imposer et de dire non. Aujourd’hui, je retrouve une place dans le monde professionnel. Je ne crains plus de faire entendre ma voix pour trouver ma voie. Mes relations s’en trouvent apaisées et dans ce contexte, je (re)deviens responsable de ma vie.” Laetitia

« Le jour où j’ai décidé de donner du sens à ma vie suite à un burn-out …»

« Pendant de nombreuses années, j’avais à l’esprit que réussir ma vie, c’était principalement réussir à mener sans relâche et avec exigence, ma vie professionnelle en tant que cadre dans un grand groupe et ma vie de maman « célibattante » de 3 enfants.

L’amplitude horaire, je ne la mesurais plus. Les signaux de mon corps tels que la fatigue ou les troubles du sommeil, je ne les écoutais pas… Dire « non », je n’y arrivais pas. Les alertes de ma famille, je ne les entendais pas…J’étais devenue « addict » à mon travail et malgré la surcharge de travail, il fallait que je tienne bon.

Et pourtant, j’ai été ébranlée par une phrase dite par mes enfants au moment du dîner, un soir comme un autre : « Ce n’est pas la peine d’attendre maman, elle ne mangera pas avec nous. Elle va encore travailler ». J’ai marqué un temps d’arrêt en entendant ces mots et pourtant je me suis quand même isolée dans ma chambre pour travailler comme si cela était prioritaire au reste.

Jusqu’à ce mois de février, où après quelques semaines de télétravail à cause du covid positif qui a touché mes enfants et moi-même, je suis retournée au bureau. Là, mon responsable hiérarchique m’annonce qu’il a décidé de me changer de poste sans dialogue possible. Je n’avais rien vu venir ; étant, depuis des années, positivement évaluée par ma hiérarchie. Je vis cet instant comme un cauchemar éveillé. Tout s’effondre autour de moi. J’avais le sentiment de vivre une double peine : celle d’être épuisée professionnellement rajoutée à celle d’être « rétrogradée » dans mon poste. Je contacte le lendemain mon médecin qui m’oriente vers une psychiatre, laquelle face à la situation, me met en arrêt pour burn-out.

Au-delà de cet évènement qui laisse une blessure profonde, j’ai pris conscience de cette grande place identitaire que j’accordais à mon travail. Et le perdre était pour moi, perdre une partie de mon identité. Arrive un tsunami de questions qui vient balayer tous mes repères : qu’est-ce que je vaux ? Que vais-je devenir ? Comment pourrais-je assumer les besoins de ma famille ?…

Mais la volonté de me reconstruire physiquement et psychiquement a repris le dessus à travers le soutien de mon entourage, la psychothérapie et la mise en place d’un bilan de compétences avec Valérie. Je m’inspire aussi des écrits sur le développement personnel. Tout cela me permet de prendre du recul sur la vie et d’aller à la rencontre de « moi-même ». Je ne suis pas encore arrivée au bout de ce chemin mais j’avance avec détermination.

Je ne voulais plus me résumer à cet évènement négatif et ai voulu donner un nouveau sens à ma vie. Les paroles de mes enfants, mes « gardes du cœur » faisaient écho en moi…

Ce burn-out m’a permis de prendre conscience de l’importance de faire des choses qui ont de la valeur pour moi que ce soient des moments précieux en famille ou envisager une reconversion professionnelle pour trouver une plus grande sérénité dans ma vie.

J’aime particulièrement cette citation de Confucius, un philosophe chinois qui dit « On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une » … Elle me correspond bien. » Elisabeth

« Le jour où j’ai rencontré ma créativité » 

« Au gré d’un travail sur moi en coaching, j’ai découvert la programmation neurolinguistique (PNL), j’ai été amenée à m’adresser aux différentes parties de MOI, surtout celle qui m’agace le plus actuellement ! A la fin de la séance, je suis à la fois chamboulée tout en étant consciente d’une métamorphose profonde que je perçois comme constructive.

Le lendemain, j’ai participé à un atelier d’écriture dont le thème du mois est le RAP ! Un univers totalement inconnu pour moi et qui ne m’attirait absolument pas. Mais, par des jeux d’écriture, j’ai pris plaisir à jouer avec les mots : parler sur un thème, chercher les rimes, trouver un rythme … Une réelle découverte !

Et comme une évidence, j’ai eu envie de mettre en musique, avec les codes du RAP, ce que j’avais travaillé en PNL. En est ressorti un texte fort, qui me correspond et dont je suis fière ! Cela m’a fait du bien de déposer mes mots/maux sur le papier. Et cela me donne envie de continuer à écrire .… » Marie

« Le jour où j’ai décidé que je ne me laisserai jamais tomber, que je referai toujours surface » 

« C’était un soir assez banal, à la fin de l’automne. Un jour perdu dans une suite d’autres jours se ressemblant tous tristement, d’une meuf de 32 ans qui vit chez ses parents et cherche du travail, en vain. Cette recherche avait duré des mois et honnêtement on avait de (très) loin passé son délai d’expiration. Les semaines semblaient filer à vive allure – quel long supplice pourtant ! – et plus elles passaient, moins j’y croyais. C’était tellement déprimant.  

Ce soir-là, quelqu’un de mon entourage décida en plus de me donner son avis. Il voulu avoir LA discussion, celle où on croit savoir plus que la personne concernée, celle qui écorche, écrase, terrasse. De mon côté, j’ai encaissé ce qu’il disait sans broncher. J’avais déjà entendu tout ça, à maintes reprises à vrai dire : la petite voix intérieure, vous savez, celle qui est toujours là en arrière plan, pour vous faire douter et perdre confiance ? Cette voix-là s’en était déjà chargée. Je vivais avec ces pensées négatives. 

Puis, le silence. Il n’y avait plus rien à ajouter ou à entendre, la pièce fut plongée alors dans cette atmosphère irrespirable. J’ai donc pris mes affaires et je suis sortie. Dehors, il faisait sombre et un peu froid. J’ai marché dans ces rues familières jusqu’à ce que l’espoir me saisisse à nouveau. J’étais sûrement ce qu’on avait dit de moi : bizarre, rêveuse, idéaliste, naïve, obstinée, paumée, pas logique… oui j’ai raté, changé d’avis, recommencé, et oui ce n’est pas jo-jo ni très glorieux en ce moment… mais j’ai toujours su rebondir, j’ai eu mille vies et je n’en regrette aucune.

Sur un pin’s reçu en cadeau quelques mois plus tôt, on peut lire : “Nobody really knows” (“Personne ne sait, en vrai”) C’est une évidence. Néanmoins, s’il y a bien une personne qui en sait plus que les autres sur ma vie, mes ami-e-s, mes emmerdes, c’est moi. Et s’il y a une chose dont je suis sûre, c’est celle-ci : je ne me laisserai jamais tomber, je referai toujours surface.» Estelle

« Le zéro déchet m’a ouvert les yeux et il m’a permis de reprendre ma vie en mains » 

« Il y a 8 ans ma cousine m’a conseillée de lire « zéro déchet » de Béa Johnson. Ce fut une vraie détonation dans ma tête, mes pensées, mes valeurs ! J’ai alors commencé à vider mes placards de tous les plastiques, je me suis mise à fabriquer ma lessive, j’ai changé tous les cosmétiques de la maison et ce n’était que le début d’une grande passion pour le zéro déchet !         J’ai commencé à lire et visionner des reportages sur le sujet et, peu à peu, j’ai changé mes habitudes alimentaires, je me suis mise à la permaculture, acheter de la seconde main si possible, créer un poulailler…. 
Un virage dans ma vie dans lequel j’ai embarqué mari et enfants !

Mais comme cela ne suffisait pas j’ai créé ma page zéro déchet sur Facebook pour partager mes succès et échecs car ce n’est pas toujours facile mais tellement intéressant.
Au bout de 8 ans, je peux dire que mes pensées, mes paroles et mes actes sont en harmonie. En effet, j’ai profité du Covid  pour passer ma certification ESE (écologie, santé, éthique) chez Edeni puis en 2021 j’ai eu mon diplôme de guide puis de Maitre composteur.
J’ai pu créer ainsi ma 2ème activité, l’Empreinte végétale et je suis maintenant, formatrice et accompagnatrice dans le zéro déchet et Maitre compostrice !
Le zéro déchet m’a ouvert les yeux et il m’a permis de reprendre ma vie en mains » Sabine

« Ma vie personnelle et professionnelle a changé le jour où j’ai décidé de planifier des “heures  sacrées” »

J’ai toujours consacré beaucoup de temps à mon travail, ne comptant pas mes heures, corvéable à merci (les soirs et les week‑end si nécessaire). Mais aussi à mon entourage, esclave de leur bonheur, de leur réussite, je les aidais, quel qu’en soit le prix et le sacrifice familial que ça me demandait. Le temps filait, inexorablement, mais je ne m’en souciais que peu, ne voyant que la satisfaction du bien que j’apportais ainsi autour de moi. Puis un jour, après de multiples alertes, mon corps a dit « stop ».

Les 6 mois qui ont suivi, nécessaires à mon rétablissement, m’ont permis d’ouvrir les yeux : réalisant à quel point je m’étais négligée pendant toutes ces années et tous les bons moments que j’avais perdus à jamais.

Dès lors, j’ai radicalement changé mes habitudes : réorganisant mon temps pour l’utiliser à mon avantage. J’ai planifié des heures « sacrées » : famille, détente… dans mon agenda. Tout y est noté, pour être sure de ne pas y déroger, et comme une évidence je suis maintenant apaisée, ma charge mentale a diminué, mes scrupules à refuser des rendez-vous ont disparu.

Ce juste équilibre de mon temps me permet enfin de me consacrer non seulement à mon travail mais surtout à la réussite de mes projets, à ma famille et à mon bien être quotidien afin que ma santé n’ait plus jamais à en souffrir. Hélènexxxxxx

Ma vie personnelle et professionnelle a changé le jour où j’ai décidé d’ajouter de la joie et du rire dans mon quotidien et ma pratique”

Lundi 5 juin 2017, il fait beau, dans deux mois nous partons en vacances avec mon mari et mon fils, des projets pour la maison, le week end a été agréable avec ma famille, je me prépare à partir au bureau, j’adore mon job, mes responsabilités grandissantes et mes missions, mes voyages, mes collègues sont formidables (bof bof pour BC et SM), 20 minutes en voiture de la maison, je suis fière de ma réussite professionnelle et personnelle.

Et pourtant et pourtant, ce papillon dans le jardin qui me fait pleurer me parle d’une autre réalité : la joie et le bonheur ont disparus, une perte de sens dans cette vie que je vis à 200%.

Plus tard, ils me le diront « tu n’as pas beaucoup de temps pour nous, tu cours tout le temps, tu n’as pas une minute pour prendre soin de toi, tu dors mal, et en plus tu es assez désagréable, tu ne ris plus comme avant, tu te rappelles le spectacle de Muriel Robin qui a demandé au public d’attendre que tu aies terminé de rire pour poursuivre et bien cela n’arrive plus souvent … ».

Lundi 6 juin 2022, il fait beau …. Je ris de voir le papillon dans le jardin, voilà une nouvelle idée pour un rire à faire avec les participants à mes ateliers de yoga du rire. 
Aujourd’hui ils me le disent « tu es toujours de bonne humeur, tu es pleine d’optimisme, ta nouvelle philosophie de vie déteint sur ton entourage. Christelle

Le jour où j’ai décidé de prendre soin de moi 

J’ai décidé de prendre soin de moi, le jour où ma fille m’a fait prendre conscience que je n’étais plus moi-même. J’avais perdu mon indépendance et mes idées, ma confiance en moi, tant admirée des miens. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me dire ‘c’est maintenant que tu dois partir et changer !
Comprendre que même si je ne suis pas responsable de tout, tout n’est pas non plus la faute des autres. L’enjeu était de me réapproprier ma confiance en moi : savoir quand m’affirmer et quand lâcher prise, moi qui suis de nature plutôt carrée, qui ai besoin que tout soit à sa place.
C’est un travail de tous les jours mais tellement riche de bienveillance – pour moi, envers moi et envers les autres – que cela en vaut la peine. Grâce aux outils du coaching, j’ai compris la nécessité d’aligner mon corps physique et mon corps psychique pour être bien, dans mon corps et dans ma tête.

J’ai compris que pour être bien avec soi, il faut être bien avec les autres… Et tout est beaucoup plus simple. Dialoguer, dire ce que l’on veut et ne pas attendre que l’autre ne le devine, ni penser à la place de …
J’apprends tous les jours à trouver la bonne distance. Je reste en ligne avec mes valeurs, c’est tellement salvateur pour mon équilibre et mon bien-être. Kathleen

Le jour où j’ai décidé de me faire confiance

On ne se lève pas un matin en se disant ‘J’ai confiance en moi’, c’est la somme de mots, de phrases, de réflexions, de retours, d’échanges… qui se sont tissés en moi pour acquérir cette confiance si précieuse pour s’aimer et oser faire. En fait, c’est jour après jour que j’ai pris conscience que si je me faisais confiance, je pourrais avancer dans tous mes projets !
Quand j’ai commencé à retirer, couche après couche, mes croyances limitantes, mes attentes d’une validation extérieure, ma peur de l’échec grâce aux outils du coaching découverts au fil des ans, quand j’ai retrouvé le sourire, la spontanéité, l’énergie de l’enfant qui sommeillaient en moi (en revoyant notamment d’anciennes photos et vidéos de mon enfance joyeuse, insouciante et libre ),
Quand j’ai entendu cette petite phrase au sein d’un Cercle “oser sans attendre de résultats” qui m’a percutée comme une évidence,

Je me suis enfin donné la permission de croire en moi, en mes possibilités de création tel un arbre qui déploie ses branches puis ses bourgeons au printemps, je vais enfin vivre pleinement bien ré-enracinée dans mes envies et m’engager avec douceur et conviction  ! Kristyne

” Le jour où j’ai décidé d’arrêter de fumer… ou comment enfin prendre conscience qu’il fallait prendre soin de soi. “

J’ai 42 ans, je viens de changer de travail, je me sens enfin dans mon élément et m’épanouis. J’ai promis à ma fille d’arrêter de fumer pour ses 10 ans.

Choses promises…. Je pars chez une acupunctrice. Les premières 72 heures sont terribles : je suis en manque, je pleure et je suis en stress.
Mais heureusement, j’ai mon deuxième rendez-vous avec les petites aiguilles. Je ressors de là détendue et plus déterminée que jamais ! Mon besoin et mon manque sont dans la tête pas physiques.
Elle me conseille aussi de faire du sport pour décharger le stress. Je me mets donc à la course à pieds. Je courais difficilement 2 minutes d’affilées, trop essoufflée.
Au bout de 2 mois, je n’ai toujours pas repris la cigarette, je cours 2 à 3 km difficilement mais ne me décourage pas car j’ai pris 6 kg et il faut les éliminer !
Je me fais plaisir et me récompense en allant m’acheter un joli sac à mains avec l’argent que je n’ai pas dépensé dans le tabac. 2 mois ça se fête !
Aujourd’hui, ça fait plus de 5 ans que je n’ai pas touché une cigarette. Je dors mieux, je sens bon, ma peau est plus belle, mes doigts ne sont plus jaunes, je mange plus sainement, je me fais toujours des petits plaisirs et je cours 10 km chaque semaine. Je suis fière de ce combat pour la vie. Véronique

 
 


” Le jour j’ai décidé de brûler le pont derrière moi “

Je travaillais depuis 7 ans dans la même entreprise et globalement ça se passait plutôt bien : CDI, bon salaire, hiérarchie bienveillante, collègues aimables… , bref tout ce qu’on peut demander à un travail.
Cependant j’allais de plus en plus travailler avec cette sensation de m’ankyloser mentalement et physiquement dans une répétition qui ne m’épanouissait pas.
Etant d’un naturel très (trop) réfléchi, j’ai laissé cette sensation et situation mariner pendant un long moment avant d’avoir le déclic et de me dire que si je ne m’éjectais pas de ma situation confortable mais de moins en moins épanouissante, je retarderai sans cesse le changement et finirai par m’engluer. J’ai donc décidé de faire comme certaines armées antiques : brûler le pont derrière moi pour m’empêcher toute retraite et n’avoir que l’option de la victoire.

Un soir j’ai donc pris une inspiration et envoyé un mail à mon supérieur avec la fameuse phrase ‘ Il faut qu’on parle’. C’est comme ça que j’ai initié mon processus de rupture conventionnelle et me suis lancé dans mon activité indépendante, en 4 mois.” Johan

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” Le jour où j’ai cessé de me battre contre une dualité pour en faire une force “

” De par sa spécificité, le métier d’événementiel est une contradiction : on passe son temps à tout border en amont, à minuter, anticiper tous les potentiels accros et… à tout mettre à la poubelle à l’instant où cela démarre car rien ne se passe exactement comme prévu et nécessite de s’adapter en permanence.
J’ai mis des années à lutter contre cet état de fait, qui pour moi était source de tristesse / stress. Car je visualisais ces deux schémas (anticipation hyper cadrée vs improvisation libérée) comme une dualité qu’il fallait à tout prix que je maîtrise. Sans y arriver – ou alors, avec le syndrome de l’imposteur car je ne me sentais pas à l’aise.

Et le jour où j’ai réalisé qu’il s’agissait d’états complémentaires et que l’improvisation ne pouvait se faire qu’en s’appuyant sur tout le travail de préparation en amont… alors, j’ai enfin pu percevoir la force qui en découlait et intégrer cette ambivalence comme étant une continuité naturelle d’un état à l’autre. Et ainsi, me sentir plus légitime, apaisée et sereine dans mes actions.” Candy

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” Le jour où il y a 50 ans…la connexion à la Nature qui revient “

” Il y a 50 ans, j’ai découvert le bonheur de vivre…à la ferme.

Le bonheur de vivre à la ferme, entouré de nature, de vivre l’ivresse des odeurs du blé, de courir après les agneaux, de travailler le potager et de conduire le tracteur dans la campagne.

Cela m’a toujours poursuivi et, les années faisant, j’ai osé mettre entre parenthèse cette expérience. C’était sans compter sur la filiation.

Mon fils, plus nature que moi et pris par le besoin de créer, osa se bousculer. Son défi : développer une pépinière de plantes mellifères pour favoriser nos insectes butineurs dans le Sud Ardèche.

Et là, comme le temps faisant son chemin, son projet m’enchantant, je lui ai proposé de l’accompagner pour biner ensemble”. Frédéric

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“Le jour où ma décision m’a libérée”

” J’ai déployé des trésors d’ingéniosité et de patience, multiplié les petits arrangements avec moi-même, encaissé le désintérêt d’un conjoint de plus en plus autocentré, après plus de 20 ans de vie commune. Jusqu’au jour où je me suis demandée : Pourquoi ? Où je vais là ?
Ce jour-là, j’ai décidé d’initier une séparation. C’était comme une évidence tout à coup, un point de non-retour, une libération ! Une fois cette décision prise, je n’ai plus eu aucun doute.
Je respire enfin et mon énergie est désormais pleinement disponible pour mes enfants et ma nouvelle vie.” Elisabeth

” Le jour où j’ai réalisé que je n’étais pas seulement une mère mais une femme…

” Un jour l’enfant parait comme un cadeau, un trésor, un bonheur… Lors de la naissance de mes filles j’étais tellement pleine de gratitude pour ce cadeau qui m’était donné, moi qui avais ce souhait depuis l’enfance « être mère »… tout à mon bonheur, j’en ai oublié le temps, ma féminité, mes loisirs, mes désirs… elles étaient devenues ma priorité, ma raison de vivre et le reste n’avait pas d’importance…
Et puis l’adolescence a pointé son bout de nez…, ma fille ainée m’a dit quelques mots qui au début m’ont blessée et que j’ai compris et interprété  comme : « Maman je suis grande, laisse moi un peu d’espace, reprends ta vie de femme.. J’ai ma vie à construire et toi ta vie, où tu en es ? »
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Ce jour là a été le jour où j’ai réalisé que j’étais mère mais aussi Femme, avec ces envies, désirs, sa féminité et pleins d’autres choses.
A partir de ce jour, j’ai commencé à prendre soin de moi, prendre soin de la femme que j’étais…
Merci à mes filles, je vous aime ! ” Marie

« Le jour où j’ai réalisé que c’est moi qui avais les clés pour retrouver une bonne santé »

medics« Le jour où j’ai réalisé que c’est moi qui avais les clés pour retrouver une bonne santé a été déterminant pour moi. J’avais une maladie chronique à l’intestin et depuis de nombreuses années je consultais des praticiens de santé naturelle, en plus de la médecine traditionnelle qui ne me satisfaisait pas totalement (surtout sur le long terme). Devenir actrice de ma santé m’a permis de manger différemment, sans aucune difficulté ni frustration…..et quand j’ai pu constater les bienfaits, quel bonheur !  Au fil du temps, plus besoin de médicaments chimiques pour ce problème de santé !
Avoir retrouvé mon pouvoir personnel est une prise de conscience qui a changé mon quotidien et m’accompagne encore aujourd’hui » Maryse

 ” J’ai regardé une conférence TEDX sur la multi potentialité”

multipotentiel« Le jour où j’ai regardé une conférence TEDX sur la multi potentialité, j’ai mis des mots sur ce que je vivais depuis des années et je me suis surtout enfin donné le droit d’assumer pleinement cette différence. Depuis toute petite, j’ai ce besoin constant de m’intéresser à plusieurs choses en même temps. Je suis agent d’assurance et j’ai une entreprise à gérer, je suis chanteuse lyrique et j’ai plusieurs projets musicaux chaque année, je suis formatrice en assurance et j’interviens régulièrement aux 4 coins de France, je suis investie dans plusieurs associations et syndicat professionnel, …Mais ce que les autres (parents, collègues, société, ..) vous renvoient de ce comportement, c’est que ce n’est pas « normal », c’est que tu dois avoir un problème, un besoin à combler, des problèmes de concentration, … On me disait aussi souvent que quelqu’un qui fait autant de choses que moi, ne fait forcément pas les choses à fond ou correctement.  Et avec ce genre de commentaires, votre confiance en vous en prend un coup. En même temps, il y a cette incapacité à faire autrement. Alors, on le fait quand même mais on n’en parle pas, on se cache, on minimise…Cette conférence m’a juste fait prendre conscience que je ne suis pas toute seule dans ce cas, que c’est une autre façon de faire, que c’est le carburant qui permet à mon cerveau d’être plus performant, plus cohérent et plus efficace aussi. Tous ces domaines interagissent et se nourrissent mutuellement, si je n’ai pas ça, j’ai l’impression de « dépérir ». Depuis, j’assume et j’explore chaque jour un peu plus ce potentiel multiple et singulier à la fois !! » Corinne

 

maman et fils“J’ai donné la priorité à mon fils “
« Le jour de l’intégration de mon fils en halte de garderie, j’ai pris conscience qu’il fallait que je revoie mes priorités. J’étais assise sur une minuscule chaise à le regarder jouer et me parler et là j’ai pris conscience que si j’étais épuisée depuis sa naissance ce n’était pas à cause de lui mais à cause des horaires et des transports à rallonge que je faisais pour le travail. Il avait déjà deux ans et demi, l’année suivante il allait rentrer en maternelle et je ne l’avais pas vu grandir. ça a été le déclic pour revoir mes priorités et entamer un changement professionnel. Je suis toujours en chemin pour trouver l’équilibre idéal mais je suis heureuse d’en avoir pris conscience à temps.» Gaëlle